« Les rayons mordants du soleil de ce début de printemps découpaient çà et là sur le sol les ombres des branches au-dessus de moi. Il n'y avait pas un souffle de vent et ces ombres immobiles semblaient de sinistres taches collées à terre. C'était tellement silencieux qu'on aurait pu entendre l'herbe respirer sous les rayons du soleil. Quelques petits nuages clairs, aux contours aussi nets que s'ils sortaient tout droit d'une gravure du Moyen Age, flottaient dans le ciel. »
[ "Chronique de l'oiseau à ressort" de Haruki Murakami ]