« Robinson se dégagea doucement du trou de rocher où il avait accoutumée de dormir, et il s'avança à pas de loup vers l'origine du bruit, en s'efforçant de se préparer à l'émotion qu'il éprouverait s'il se trouvait face à face avec un humain. Il finit par découvrir au pied d'un palmier un crabe gigantesque qui sciait avec ses pinces une noix de coco serrée dans ses pattes. Dans les branches de l'arbre, à vingt pieds de haut, un autre crabe s'attaquait à la base des noix pour les faire choir. »
[ "Robinson Crusoé, Vendredi ou les Limbes du Pacifiques" de Michel Tournier ]