« Je me réveillai tenaillé par la faim. Les étoiles d'Antananarivo luisaient dans la plaine endormie. Je cherchais à deviner ses aspérités qui la caractérisaient en me repérant aux artères de lumières. Elle s'étendait maintenant sur des kilomètres, et si on confondait par temps clair ses lumières avec celles des astres à l'horizon, on discernait aussi des trous noirs qui pouvaient tout aussi bien correspondre à des terrains boisés, marécageux ou résidus de rizières ... »
[ "Antananarivo ainsi durant les jours pluvieux. Chroniques de vies ordinaires" de Hohary Ravaloson ]